Le vol en immersion est une pratique du drone très appréciée de nombreux droners. Quelle est la législation en vigueur concernant cette activité ? Quels sont vos devoirs et vos obligations lors du vol en immersion ? On vous dit tout !
Qu’est-ce que le vol en immersion ? La DGAC (Direction Générale de l’Aviation Civile) est claire : c’est un vol au cours duquel le télépilote n’a pas de vue direct sur son aéronef, mais via un casque ou des lunettes qui lui offrent un retour vidéo en temps réel. N’est pas considéré comme tel un vol de drone dont le retour vidéo se fait via un écran. Que ce soit une radiocommande, une tablette ou bien un smartphone. Ceci à la seule condition que le télépilote conserve un visuel suffisant par rapport à l’environnement dans lequel il se trouve. Il est nécessaire de mettre en évidence cette différence pour une raison bien précise : la présence obligatoire ou non d’un second pilote. En effet, la réglementation drone est catégorique : dans le premier cas, la présence d’un second pilote est obligatoire. Dans le second cas, elle n’est pas nécessaire, sauf si le télépilote n’a pas de vue dégagée sur son drone. Réglementation vol en immersion : nous vous expliquons tout.
Réglementation vol en immersion : ce que vous devez savoir
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Drone vol en immersion : le second télépilote
Dans le contexte d’un vol en immersion via casque ou lunettes, votre drone n’est plus à portée de votre vue. Hors, dans le cadre du vol de drone de loisir, le télépilote doit obligatoirement faire voler son drone à vue. Comment faire dans ce cas-là ? Le télépilote doit être secondé par une autre personne. Cette deuxième personne surnommée dans le jargon « esclave » devra garder un œil sur l’appareil. Elle doit également posséder sa propre radiocommande. Ceci dans le but de reprendre le contrôle de l’appareil en cas de souci avec le premier télépilote surnommé « maître ».
Le télépilote considéré comme responsable de l’appareil est le premier télépilote, sauf en cas de perte de contrôle. Dès lors, le second pilote devient le télépilote responsable du drone.
Législation vol en immersion : l’aéronef
La réglementation vol en immersion indique que l’appareil utilisé ne doit pas peser plus de 2 kg. Il ne doit pas non plus voler à une distance de plus de 50 m de hauteur . Enfin, l’aéronef ne doit pas être éloigné de plus de 200 m du télépilote. De plus, si le pilote n’a pas de vue directe sur son drone, il doit être secondé par un autre télépilote. Celui-ci sera chargé de surveiller le drone afin d’informer le premier pilote des dangers éventuels. Dans le pire des cas, il doit être capable de reprendre le contrôle de l’aéronef grâce à une seconde télécommande. (Arrêté du 17/12/15 – 3.1).
Législation vol en immersion : la radiocommande
Comme nous l’avons précédemment indiqué, la réglementation du vol en immersion impose que deux pilotes soient présents sur la scène. Cela implique donc la présence de deux radiocommandes. Concernant ces dernières, leur puissance de transmission ne doit pas excéder 10 mW en 2.4 GHz et 25 mW en 5.8 GHz.

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Réglementation vol en immersion : ce qu’il faut respecter
Quel que soit votre niveau ou vos connaissances, vous avez l’obligation de respecter certaines règles :
- Vous ne pouvez pas voler en ville, que ce soit dans la rue ou bien dans un parc public. Vous n’avez pas non plus le droit de voler au-dessus des personnes.
- Sont interdites de vol les zones aériennes, les sites protégés, etc. Pour connaître les zones de restrictions de vol dans votre région, consultez le site Géoportail du Gouvernement.
- Le vol de nuit est interdit. Seuls y sont autorisés certains clubs d’aéromodélisme, sous réserve d’une autorisation.
- Vous ne pouvez pas piloter votre drone à partir d’un véhicule en mouvement, que cela soit une voiture, un scooter, une moto, etc.
- Si votre drone pèse plus de 800 g, il doit être enregistré électroniquement auprès de l’état français. Pour ce faire, il suffit de vous rendre sur le site AlphaTango.aviation-civile du gouvernement. Vous y trouverez toutes les informations nécessaires. N’oubliez pas d’apposer votre numéro d’enregistrement sur votre drone de façon visible.
- Toujours dans le cas d’un drone pesant plus de 800 g, vous devez suivre une courte formation en ligne qui vous donnera l’autorisation de faire voler votre aéronef. Vous trouverez toutes les informations concernant cette formation sur le site AlphaTango.aviation-civile. Veillez à toujours conserver votre attestation de formation avec vous.
Réglementation vol en immersion : nos derniers conseils
Nous ne pouvons que vous conseiller de bien respecter chacun de ces points afin de ne pas commettre d’infraction. N’oubliez pas de vérifier les modalités de votre assurance responsabilité civile, à savoir : est-ce qu’elle couvre les accidents d’aéromodélisme. Sinon, pensez à en contracter une. Enfin, en cas de contrôle, la police est en droit de confisquer votre aéronef si ce dernier constitue un danger. Par exemple, si vous l’utilisez dans un endroit interdit ou bien si vous mettez des personnes en danger. En effet, le fait d’exposer des personnes à un risque en toute connaissance de cause peut entraîner une sanction. Cela peut être une amende de 15 000 €, ainsi qu’une peine d’emprisonnement d’un an.
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Merci pour cet article éclairant sur le sujet du FPV par drone.
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